31/01/2017 au soir

Cela fait deux semaines que nous sommes arrivés aux antipodes. L'heure de tirer un premier bilan que je veux volontairement désordonné :
- deux semaines sans Picon-bière, toujours aucun effet lié au sevrage.
- c'est le pied cette sensation de ne pas avoir un fil à la patte en permanence. Evidemment nous regardons l'heure parfois mais jamais elle ne nous impose quoi que ce soit. Nous savons que nous devons avancer dans notre périple mais nous ne savons jamais où nous serons le soir et c'est un réel sentiment de liberté qui en découle.
- J'ai déjà décrit dans mon article précédent ce que j'ai appelé la "Claque de nature".
- le boulot ne nous manque pas.
- rouler à gauche, on s'y fait vite. Rouler à 80km/h aussi. Les routes sont presque désertes et cela me va très bien avec mon char d'assaut car la meilleure route ici, la N°1, il faut l'imaginer comme une nationale, rien de plus.
- les enfants se sont très rapidement adaptés à ce mode de vie
- nous avons fait quelques rencontres depuis le départ. Des voyageurs avec qui il est bon de partager ses expériences mais surtout des locaux dont la gentillesse étonnerait presque. Ils viennent spontanément nous parler. Jamais nous n'avons eu le sentiment que cela pourrait "craindre".
- il faut imaginer ce pays comme un mélange de FarWest pour ses fermes isolées que l'on atteint au bout de routes en terre, d'Ecosse pour la verdure et les moutons (même si c'est une Ecosse où pousseraient des palmiers) et d'Afrique Centrale pour ses plateaux aux herbes jaunies. Nous n'avons fait qu'un peu plus de 1000km depuis Christchurch pourtant.
- les gens ont l'air pauvres dans l'ensemble. Il ne semble pas y avoir de "Dress-Code". Les habitations ne semblent pas faites pour durer, rien n'est vieux ici.