Levers à 4 heures du matin, 40° pendant 4 jours, 4 heures de randonnées quotidiennes, 400km de pistes chaotiques ...
Au final, 4 Ternandais fatigués, desséchés mais heureux d'avoir découvert ce fameux Red Center.

Pas de "choc" émotionnel devant l'Uluru pour moi, la faute probablement aux nombreuses photos déjà vues, ou bien était-ce le syndrome de Stendhal ?

J'ai trouvé la région bien plus verte, moins désertique que je ne l'imaginais. Il avait bien plu les mois précédents.
La chaleur était écrasante, heureusement qu'il y avait un peu d'air. L'idée initiale de visiter le coin en juin était une très bonne option ... On y pensera pour la prochaine fois.
Les étendues à pertes de vues, les rochers, les montagnes, les plaines, le bush, le sable rouge ... On a encore changé de décor, de planète. Impressionnant. La nature décide et l'homme s'adapte (enfin, essaie...).

Pour nous l'adaptation s'est faite rapidement, pas le choix puisque les 4 jours ont été bien remplis. Pas le temps de se poser trop de questions, levés avant le soleil, petit déjeuner à la lampe frontale, on défait les lits des tentes et hop, petite balade pour voir le lever du soleil. Après l'excitation du premier matin, Sarah et Martin nous auraient bien laissés l'admirer tout seuls. Les marches en début de matinée ont été le moins facile mais ils ont impressionné tout le monde par leur endurance (et leur capacité à ne râler qu'en présence de leurs parents ;-)). Heureusement que la recherche de "pierres précieuses" a été fructueuse, les baignades rafraichissantes et les ciels étoilés magnifiques. La nuit dans les swags a été géniale. Un vrai moment partagé par tous les 4 (et -ouf- sans ces affreuses bestioles dont tout le monde parle).

Après 2 mois et demi en vase clos, nous avons apprécié le petit groupe (16 personnes) et, coup de chance, rencontré un couple de jeunes retraités dynamiques français me permettant d'avoir une conversation de plus de 3 phrases (la faute à mes profs d'anglais...), bien appréciable à ce stade du voyage ! Très sympa de côtoyer des personnes d'horizons différents, cela permet de voir les choses sous un angle bien différent que le classique métro-boulot-dodo, auquel de toutes façons nous avions déjà du mal à adhérer.

Notre hôtel à Alice Springs - avec clim et piscine- nous a paru être un 8 étoiles au retour ! Nous n'avons pas pu déloger Martin et Sarah de la piscine pendant plusieurs heures. Du coup, Martin est champion de crawl et Sarah a appris à nager presque toute seule.

Dimanche dernier, pendant le court vol de moins de 2 heures qui nous éloignait de ce Red Center difficile mais si attachant, je me demandais quand nous pourrions de nouveau admirer le coucher de soleil sur l'Uluru ...

Mag