26/01/2017
J'ai lu les nouvelles du pays. Il caille en Alsace.
Beaucoup de route depuis 2 jours, il faut lever un peu le pied pour les enfants.
Visage-rouge nous a dit la veille qu'elle prêtait des kayaks/canoës. J'en ai déjà parlé aux enfants la veille, pas moyen d'esquiver cette fois !
Je récupère les gilets de sauvetage et nous voilà prêts pour une petite initiation. Une rivière des plus paisibles passe dans le camping. Elle se divise même en deux bras, on peut donc faire une boucle et on a pied partout.
Je vois un fils d'autochtone grimper sur le toboggan qui descend directement dans l'eau. Cela me rassure sur la température de l'eau.
Je tire les bateaux à l'eau. Premier contact avec l'élément aquatique. Le fils de l'autochtone est un grand malade. Martin et Sarah s'essaient tour à tour, ils ont visiblement grandi depuis la dernière fois.
Nous décidons de partir faire une petite virée à 2 bateaux. Les filles d'un côté, les garçons de l'autre.
Après 100m, je commence à avoir une drôle d'impression. Nous nous retournons. Cela fait beaucoup rire Martin mais mon égo en prend un coup. J'arrive à remonter sur le bateau mais cette fois il s'enfonce par derrière et rebelote, à la flotte ! Je n'y comprends rien. Je finis en montant Martin sur le bateau et en le poussant en marchant dans une vase très agréable...
Le bateau était troué dans le fond, il est rempli d'eau, j'ai toutes les peines du monde à le tirer sur la berge.
Martin a accepté de retenter cela avec un autre bateau et nous avons fait le tour en famille sans encombre cette fois. Ouf. L'image du père en aurait pris un coup.
Nous partons du camping en fin d'après-midi. Les enfants ont apprécié cette pause.
Nous retrouvons la côte une heure après. A nouveau un camping. Tenu par un Suisse de Bâle (...). Il pleut des seaux d'eau. Le Suisse nous indique comment aller observer pingouins et otaries. Un chemin de terre, un phare, 1km de marche sous la pluie et là, sous des trombes d'eau, les deux premiers pingouins puis un autre et là dans l'eau, une otarie ! Sur les rochers, dans l'herbe, dans l'eau, des otaries !
Superbes instants que ceux-là. Une otarie vautrée dans l'herbe. Martin s'approche. Elle ouvre un oeil pour jauger le spécimen. Le referme.
Le soir, nous sortons le ventilateur/chauffage pour essayer de faire sécher nos habits. Superbe journée.